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Pensée du…30 novembre. 30 novembre, 2011
Le bonheur est ordinaire quand la vie est faite d’extra.
L’extra, il peut être ordinaire, comme le bonheur.
Mais, la vie, elle, ne sera jamais ordinaire !
M.H.
Le bonheur est ordinaire quand la vie est faite d’extra.
L’extra, il peut être ordinaire, comme le bonheur.
Mais, la vie, elle, ne sera jamais ordinaire !
M.H.
Un jour de pluie
Tombe la pluie en grosses gouttes,
Sur ton imperméable gris.
Ce matin, tu es triste et tu boudes,
Tu n’as pas suffisamment dormi.
*
Le vent a soufflé toute la nuit,
Les branches des arbres étaient agitées,
Elles venaient frapper la vitre à grand bruit,
T’arrachant des bras de Morphée.
*
Tu marches seul, le regard ailleurs,
Et la pluie qui ne cesse de tomber,
Te rend de mauvaise humeur,
Alors, qu’il est si simple d’être gai.
*
Regarde le ciel et cette eau magnifique,
Qui vient en perles, mouiller le pavé,
Écoute bien sa jolie musique,
Ce matin, elle t’invite à danser.
*
Redresse- toi, et d’un pas léger,
Poursuis ta route, en souriant,
Ce sera une belle journée,
Et la pluie t’accompagnera en chantant.
*
M.H. (Michèle Hardenne)
Le premier flocon de neige qui tombe sur la pierre,
ne la rend pas plus tendre,
mais lorsqu’il se dépose au creux de la main d’un enfant,
alors, il fait fondre le coeur d’un géant.
M.H.
L’arbre s’endort
Le vent peut bien emporter les feuilles, les arbres n’en seront que plus heureux.
Ils se mettront à nu pendant une saison, se montrant dans une tenue originelle, que la Nature se fera un plaisir de couvrir et de parer, dès le retour des beaux jours.
En attendant, l’arbre se détend et s’endort, caressé par les pluies hivernales, il réfléchit… à sa vie.
M.H.
Au coin de la rue
Dans ma rue, il y a des tas de maisons,
Où vivent des gens, dont j’ignore le nom.
Sur les façades, il y a juste un numéro,
Sur la mienne, il comporte un zéro.
Chez moi, c’est là, juste au coin,
Mon immeuble n’a qu’un seul voisin.
A une époque, il portait une inscription,
Fièrement fixée sur un de ses pignons.
Mais, avec les années, elle a disparue,
Effaçant ainsi le nom de la rue.
J’habite sur une chaussée anonyme,
Que beaucoup d’inconnus animent.
M.H. (Michèle Hardenne)
A la sainte Catherine
Aujourd’hui, c’est la fête de l’arbre.
Selon, le dicton populaire : « à la Sainte Catherine, tout bois prend racine ! », ce serait le dernier jour de l’année, où les arbres peuvent encore être mis en terre.
Dans le fond de mon jardin, j’y ai planté le 25 novembre dernier un prunier et un noisetier.
Mais, ils n’ont pas l’air de s’y plaire.
En une année, ils n’ont pas profité du sol, et de la générosité de la lumière.
En fait, je ne les ai pas installés dans un endroit qui leur plaisait.
Leur feuillage ne s’est pas développé, leur tronc est resté fluet.
Un arbre, c’est de la vie au jardin!
S’il est heureux, alors beaucoup y trouveront du bonheur : les oiseaux, qui s’y poseront, les abeilles qui se délecteront du nectar des fleurs, et moi qui cueillerais les fruits.
Un arbre, c’est un ami !
Ce matin, je vais planter de la vie dans mon jardin, et mettre en pratique cette vieille sagesse !
M.H.
Ton corps de rêve
Tu te regardes dans un miroir,
Et ton image s’est effacée.
Elle n’apparaît pas dans le noir,
Alors, tu te plais à l’imaginer.
Tu te vois si différent de la réalité,
Certainement plus beau et plus grand,
Le ventre plat, les bras musclés,
De beaux cheveux, sans aucun blanc.
Les yeux fermés, tu t’admires,
Tu te tâtes le visage et le corps,
Et puis, tu te mets à sourire.
Tu rêves de toi, même quand tu dors !
M.H. (Michèle Hardenne)
Dans mon présent, mon avenir est sous condition,
le conditionnel restera toujours dans le futur,
et c’est plus que parfait !
M.H.
Automne, tu me souris
L’année s’apprête à revêtir son manteau gris et blanc.
La Nature semble, toutefois, flâner en cette avant-dernière saison, et elle profite encore de doux rayons du soleil.
Elle est si belle dans sa robe aux tons chauds de miel, qu’elle est courtisée par ses amoureux : peintres, photographes et poètes.
C’est si bon de se laisser aller à l’air du temps et d’écouter le vent, qui étouffe le rire des feuilles jonchant les pelouses et les trottoirs.
Je les regarde trémousser et virevolter dans une insouciance qui me fait envie.
Alors, je ne peux résister et je me laisse emporter dans leur farandole.
Ces dernières se laissent tomber comme pour se joindre à la fête, et les bras tendus vers le ciel, je les accueille et leur offre mes mains.
Automne, tu es joli, et tes couleurs me vont à ravir, quand elles déposent sur moi, ton sourire !
M.H.
Anaïs, graine d’artiste
Sur une mer azurée,
Vogue un grand bateau.
Toute voile déployée,
Il glisse sur la peinture à l’eau.
Il tangue et balance,
Sous un joli soleil rond,
Mes yeux le suivent dans sa danse,
Et j’entends sa chanson :
« Quand je danse ça balance,
Quand je danse dans la cadence,
Quand je chante ça met de l’ambiance,
C’est bon ça, ma copine ».
Elle vient du pinceau d’une petite fille,
Aux cheveux bouclés et au teint doré.
Elle dessine avec les couleurs de la vie,
De son pays, toutes les beautés.
M.H. (Michèle Hardenne)
Pour Anaïs, une petite fille de 11 ans qui a déjà bien du talent !
Quand j’écris, je peux être un oiseau.
Il me suffit de dessiner deux « L » sur une feuille blanche, et je prends mon envol.
M.H.
Dessins au fusain, femmes et enfants d’Afrique.
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Un sourire du bout du monde
Le bonheur est simple pour un enfant,
Il est fait de mille couleurs,
Il se trouve dans le cœur des fleurs,
Et il le montre en souriant.
Au bout du monde, un sourire
Est une oasis au milieu du désert,
Qui fait oublier toute la misère,
Et montre qu’il y a tant d’amour à offrir.
Le bonheur est simple pour un enfant,
Au bout du monde, il nous fait un sourire
Alors soyons prêts à l’accueillir,
Et partageons avec lui ses instants.
M.H.
Quand l’enfant dort
Petit corps, tu te balances doucement,
Entre ces deux mondes si différents.
Repose-toi sur moi, mon enfant,
Dors, mon petit, et rêve longuement.
Mon dos se fait rond au soleil,
Chaque graine vaut de l’or,
Alors, je les plante pendant ton sommeil,
En faisant des vœux, pendant que tu dors.
M.H.
Au delà du Levant
La source est si loin,
Je compte mes pas,
Et dès le matin,
Je pars avec toi.
Mes pieds me font mal,
Le désert est cruel,
Je vois un chenal,
Je sais qu’il n’est pas réel.
Quand le soleil sera Levant,
Nous pourrons y goûter,
Mais en attendant,
Il nous faudra marcher.
M.H.
Le vivant est dans la couleur,
mais aussi dans le mouvement,
il fait du bruit ,
a une odeur,
et tellement de goût.
M.H.
Un regard qui parle
Ses grands yeux se fixent sur le moment.
Ils sont celui d’un petit d’homme, un enfant,
Qui accroché au cœur de sa maman,
Se nourrit tout en me parlant.
Dans le silence et l’attendrissement,
Je l’écoute et je le comprends.
*
Je ressens ses craintes pour l’avenir,
Et ne peux lui répondre, que dans un soupir.
J’aimerai tant lui dire que tout sera merveilleux,
Qu’il grandira dans un monde où règne l’heureux,
Qu’il n’aura jamais faim, jamais froid,
Qu’il aura la santé, des amis et un toit.
*
J’aimerai tant lui dire toutes ces choses belles,
Pour que les pensées ne soient plus jamais rebelles.
Mais dans ce regard qui me parle et me questionne,
Je me tais, baisse les yeux, et m’abandonne
A rêver que tout peut arriver, si seulement,
Les hommes voulaient vivre en paix, tout simplement.
*
M.H.
Pour toi, aussi l’espoir
Petite fille du premier continent,
Tu dors sous une pluie d’étoiles,
Et, tu fais en les regardant,
Mille vœux en serrant ton voile.
Tout en écoutant le chant de l’Harmattan,
Tu serres dans le poing une rose,
Puis, tu fermes les yeux doucement,
Tandis que sur tes lèvres, un rayon de lune se pose.
M.H
Merci à vous de m’avoir rendu visite pour mon exposition « Arpo » dans le cadre du week-end « Bienvenue en Wallonie ».
Merci à vous de vos gentils mots,
De vos yeux qui m’ont fait des sourires,
De vos voix qui chuchotaient de douces mélodies,
De vos mains qui se sont glissées dans les miennes.
Merci à vous d’être venus ce 12 et 13 novembre,
Et d’avoir réalisé un de mes rêves,
Celui de vous rencontrer dans mon univers.
M.H.
La pipelette
La pipelette est « foldingotte », elle parle de tout et de rien !
Parler de tout, facile, mais parler de « rien », il en faut de l’imagination.
S’exprimer sur « rien », ou sur « tout », c’est montrer aussi
que l’on existe et que l’on a des choses à partager.
Et, même, si ce sont des « petits riens du tout »,
ils peuvent apporter beaucoup !
M.H.