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Un petit article surprise 31 juillet, 2012
LA MEUSE – le Quotidien de Liège de ce mardi 31 juillet.
Merci à vous !
LA MEUSE – le Quotidien de Liège de ce mardi 31 juillet.
Merci à vous !
L’une ou l’autre
Je peux être l’une, accrochée à ton étoile, si tu le veux,
Te susurrant de sa voix lactée, des mots doux,
Qui emporteraient ton cœur dans ce plurivers
Où les rêves, te feront oublier tes tourments.
Je peux être l’autre, attachée à une ancre dans tes yeux,
Te protégeant de ces tempêtes qui rendent fou,
Pour que tu navigues à nouveau, sur des flots verts,
Et qu’au fil de l’eau, tu sutures tes plaies du temps présent.
Je peux être l’une ou l’autre, et te prendre dans mes bras,
Pour apaiser le chagrin de ton âme, et te rendre la foi,
Je peux être toutes ces femmes à la fois,
Mais au-delà de mon image, je serais toujours moi !
M.H. (Michèle Hardenne)
M et N
M et N sont voisines, deux lettres qui se suivent dans un ordre alphabétique.
Elles n’ont pas choisi de se côtoyer.
L’une occupe une place de choix, la treizième, d’une liste de vingt-six, tandis que l’autre commence le début de la seconde moitié.
M a deux bras, qu’elle est prête à ouvrir sur toutes les autres lettres, pour les adoucir quand elles forment des mots, lorsqu’ils sont prononcés.
Pourtant, elles se retrouvent rarement ensemble, surtout si N précède M.
Finalement, l’ordre dans lequel elles ont une place dans l’alphabet n’est peut-être pas le fruit d’une pensée innocente.
D’abord, on aime, et la haine ne vient qu’ensuite !
M.H. (Hardenne)
Les entendez-vous, elles arrivent, elles sont là…pour vous !
Ce deuxième roman est disponible, dès à présent, à la vente.
Votre avis m’intéresse, n’hésitez pas à me déposer vos commentaires.
Merci à vous de me lire.
M.H.(Michèle Hardenne)
http://michelehardenne.unblog.fr/le-chant-des-souris-complet/
Vous, qui me l’avez commandé, confirmez-moi vos coordonnées par MP, afin que je puisse vous le faire parvenir rapidement.
Et si, vous souhaitez l’acquérir, ce blog est ma petite boutique, n’hésitez pas à y entrer !
Merci de votre soutien et de votre confiance.
Un partage unilatéral.
Un, deux, trois,…
Tu comptes sur tes doigts et fais appel à ta mémoire, et puis, tu fermes le poing.
Allons réfléchis, et celui-là, tu n’en veux pas ?
Je me souviens qu’il était là pour écouter tes peines et tes tracas, et qu’il aurait bien voulu davantage participer à la conversation que tu entretenais avec toi-même.
Bon, c’est vrai, il te coupait la parole, mais c’était pour que tu puisses recommencer, reprendre depuis le début, et ressasser ton éternelle rengaine.
Tu ne comprends pas, pourquoi tu n’arrives plus à le voir, le matin, le midi et le soir ?
Tu lui téléphones, tu lui laisses des messages et tu essaies de le joindre par tous les moyens, de nuit, comme de jour, et il ne te répond pas. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles !
Tu as l’air épuisé, il est vrai que c’est fatiguant de conseiller, et de veiller sur quelqu’un pour ne pas qu »il se laisse manipuler, et qu’il ne quitte le chemin que tu lui as tracé. Après tout, toi aussi tu as des projets, et tu comptes sur lui pour les réaliser.
Mais peut-être avait-il une chose urgente à régler, une famille dont il doit s’occuper, ou tout simplement une vie à mener !
Ah, tu l’avais choisi comme ami !
Il fallait commencer par… là !
M.H.(Michèle Hardenne)
Un monde trop pressé
Elle marche sur un nuage,
Tient dans sa main, celle du vent
Il lui met le cœur en voyage,
Et l’emmène loin du présent.
Elle s’habille de l’odeur des fleurs,
Et coiffe d’étoiles ses cheveux,
Elle se fait dans la tête du bonheur,
Qu’elle cache en fermant les yeux.
Elle a bien essayé de le partager,
Mais le monde est trop pressé,
Il ne prend plus la peine d’écouter
Alors, elle continue, seule, à rêver.
M.H.(Michèle Hardenne)
Ecoute mes yeux !
Connais-tu le langage des yeux ?
Il est universel et n’a pas besoin d’un traducteur.
Il suffit juste d’ouvrir les tiens, et les premiers mots qui s’en échappent, sont comme un oiseau dont on viendrait d’ouvrir la cage.
Leur envol est un peu maladroit, et ils s’en excusent en clignant.
Mais, lorsqu’ils croisent un regard accueillant, alors ils ne peuvent plus se retenir, ils se mettent à briller, à prendre de jolies couleurs irisées.
Le langage des yeux est comme celui du cœur, il n’a pas besoin d’être dit ou écrit, pour être compris !
M.H.(Michèle Hardenne)
Sous une apparence
Les fleurs ne sentent rien quand elles sont en bouton, elles sont fières et ne laissent rien transparaître de leur future floraison.
Elles sont rigides et sans couleurs.
Mais lorsque le temps, s’y intéresse, et que le soleil doucement les caresse, alors le bouton s’ouvre timidement.
Le jour et la nuit veillent sur lui.
Bien installé dans son espace, il commence à s’épanouir, il prend les teintes de sa vie, se laisse admirer, butiner, et parfois cueillir pour être offert.
Il exhale ses fragrances sucrées, et ses pétales sont une invitation à la lumière, il est une fleur particulière, et il a un nom.
M.H. (Michèle Hardenne)
Il ne faut jamais oublier ce que l’on a été,
Être ce que l’on est,
Et vivre en voulant être mieux que ce qui a été et est.
M.H.( Michèle Hardenne)
Jalousie
Bye, bye, baby,
Le temps d’une nuit,
Tu as tout détruit,
Foutue jalousie,
C’est elle ton amie.
Tu l’as dans la peau,
Elle te dicte tes maux,
Puis te monte à la tête,
Plus rien ne l’arrête.
Elle te manque de respect,
Tu vis sans exister,
Ton cœur perd sa raison,
Elle en fait du béton.
Regarde-toi dans un miroir,
Elle a pris tous tes espoirs,
Tu l’as laissé te guider,
Elle ne peut plus te quitter.
Bye, bye, baby
Je te laisse en sa compagnie,
Foutue jalousie,
Elle nous a désunis,
Alors, dis-lui merci !
M.H.(Michèle Hardenne)
Merci Kathy pour la réalisation de cette carte « personnalisée », gros bisous.
Merci à vous unbloguiens et amis de la toile, pour vos gentils messages qui m’ont énormément touchée.
Je suis très honorée d’avoir fait votre connaissance, même si pour certains elle est encore virtuelle, et de vous compter parmi mes amis de « partage ».
Je vous embrasse tous affectueusement.
Michèle.
Il était un vingt juillet
Un vingt juillet, il y a quarante-trois ans, un homme réalisait un petit pas pour une découverte incroyable.
Il est allé, chez la belle Dame qui veille sur nos nuits, chez l’amie des poètes, et il n’y a rencontré personne.
Alors, il s’est mis à marcher sur une plage où aucun vent ne soulevait de sable , il est alors parti à la recherche d’un bord de mer, d’un lever ou un coucher de soleil, de vols d’oiseaux, d’arbres chargés de fruits, de forêts, de déserts, de ruisseaux, de montagnes aux sommets enneigés, de champs de blés, mais il n’y en avait pas.
Alors, l’homme s’est tourné vers sa maison, l’endroit d’où il venait, où il était né, et ce jour-là, son petit pas fut énorme pour notre humanité.
M.H. (Michèle Hardenne)
Les petits mots
Que vous sentez bon !
Que vous êtes beaux !
Si doux déposés sur un papier,
Si forts, libres dans mes pensées.
Vous me faites rire ou pleurer.
Mais dans ma tête, vous dansez,
Pour le meilleur de mon être,
Et j’aime vous mettre à la fête.
Que vous soyez écrits,
Ou si simplement dits,
Vous me faites tant d’effet,
Que les miens en sont muets !
M.H. (Michèle Hardenne)
Pour commander ce second roman, il vous suffit de me laisser vos coordonnées sur ce blog dans Contactez-moi (en haut à droite de cette page)
Le prix de ce roman est fixé à 20 €, auquel il faudra ajouter les frais de port.
N’attendez-pas pour le réserver, une surprise sera jointe à votre envoi.
Merci à vous et bonne lecture.
Michèle Hardenne.
LE CHANT DES SOURIS.
Coline est paraplégique. Elle doit quitter l’appartement qu’elle occupe dans un vieil immeuble du centre-ville.
Son amie, Eliane, lui trouve une petite maison à louer dans un cadre idyllique à la campagne.
La petite maison de charme a été occupée, il y a vingt cinq ans, par une artiste qui se déplaçait également dans un fauteuil roulant, Fabula.
Fabula est décédée dans des circonstances étranges, le samedi qui précède le dimanche de Pâques.
Coline est musophobe, Fabula l’était aussi !
M.H. (Michèle Hardenne)
Le soleil brille toujours au travers de la pluie,
Et même, s’il est caché derrière un nuage,
il tend son arc, en ciel, pour nous décrocher ses flèches de couleurs.
M.H. (Michèle Hardenne)
La poupée
Elle voudrait tant pouvoir fermer les yeux quand tu la couches,
Et attend sans dire un mot, tes doux baisers sur sa bouche.
De tes doigts habiles, tu défais les cordons de son corset,
Découvrant petit à petit, ce que la belle garde en secret.
Tu caresses sa peau et ses longs cheveux synthétiques,
Ses courbes généreuses t’emportent dans son monde psychédélique,
Tu lui racontes ta journée, tu as tant à lui dire,
Mais la poupée se tait, et t’abandonne dans tes délires.
Dans ses silences, tu l’entends te dire « je t’aime »,
Et chaque soir, tu revis la même scène.
Puis tu t’endors fatigué, en serrant très fort tes draps,
Et tu fais le rêve que demain, enfin tu la rencontreras.
M.H. (Michèle Hardenne)
(photo de Didier Massé)
Donne-moi
Donne-moi un rayon de soleil,
Au travers, j’y verrais briller la pluie,
Comme des diamants naturels,
Que je déposerais au pied de ton lit.
Donne-moi un flocon de nuage,
Je te couvrirais de son moelleux,
Et il t’emmènera en voyage,
Vers des pays, où il fait toujours bleu.
Donne-moi le sourire d’un enfant,
Je le dessinerais dans tes yeux,
Pour que tu retrouves comme avant,
Ces instants où tu étais heureux.
Si tu me donnes tout cela, alors,
Le soleil que j’ai dans le cœur,
Les nuages qui couvrent mon corps
Et l’enfant, en moi, qui sourit de bonheur,
Je te les offrirais, pour que tu n’aies plus peur !
M.H. (Michèle Hardenne)
Une île de l’espoir.
Allons rêver de cet impossible
Qui nous brûle le cœur en silence,
Et de tous ces plaisirs indicibles
Qui rendent nos nuits si intenses.
Allons, nous damner pour le meilleur encore,
Laissant la fièvre dans nos nuits nous emporter,
Et que nos âmes, unies dans l’enfer de nos corps,
Scellent dans leur fusion, tous nos secrets.
Allons, nous soûler de nos émotions
Jusqu’à ce que nos pensées soient libres.
Et ivre de notre folle passion,
Vivons nos sentiments, sans aucun soupir.
Partons au bord d’une île de l’espoir,
Où les amants restent épargnés,
Et même si les plages sont de sable noir,
Notre amour vit heureux sous un ciel étoilé.
M.H. (Michèle Hardenne)
Otis vous souhaite un bon vendredi 13
L’imprudent
Un chaton noir se promenait sur une corniche.
Il était passé par une des fenêtres sur le toit, de laquelle il apercevait le cerisier.
Un oiseau sur une des plus hautes branches se flattait d’être plus habile, il le sifflait de son chant narquois, l’incitant à l’attraper, s’il en était capable.
Le jeune chat hésita, il touchait à peine les feuilles de l’arbre.
Son camarade de jeu, se moquait bien de lui, en sautillant et en piaillant.
Une chatte venait de rentrer de sa promenade, lorsqu’elle entendit son petit miauler.
Elle l’appela, le chercha, puis le remarqua en équilibre sur le bord de la gouttière.
Elle aperçut également l’oiseau provocateur.
Le petit félidé, tout heureux de voir sa mère, repassa par la fenêtre et la retrouva au pied de l’arbre, où elle l’attendait en tenant entre ses pattes un oiseau qui semblait avoir perdu son sifflet.
La chatte laissa s’échapper l’oiseau, qui se jura que la prochaine fois, il utiliserait davantage ses ailes que son chant.
Le chaton avait encore beaucoup à apprendre, mais il n’était pas le seul à avoir reçu une leçon.
M.H. (Michèle Hardenne)
Sous le pont
Sous ce pont, j’irai danser,
Pas de chat, et pied de nez,
Tu ne me reconnaitras pas,
Sous mon déguisement de rat,
Mais je serai au rendez-vous,
Juste à l’entrée de cet égout.
Là, où les roses ne sentent plus,
Et les gens n’y viennent plus.
Ils ont peur de ma misère,
Que je cache en pleine lumière,
Juste ombrée par un clair de Lune,
Je leur laisse deviner mon infortune.
Pourtant, un jour, j’étais comme eux,
J’avais tout pour être heureux.
Je vivais au bonheur de l’argent,
Du moins, je me sentais si important,
Dans ce monde presque parfait,
Où je n’avais rien d’autre à penser,
Qu’au bonheur de mon entreprise.
C’était sans compter sur la Crise.
Mais, ce soir, je fais la fête,
J’ai trouvé une bonne piquette,
Que je partage avec mes frères,
Les malchanceux de cette terre.
Ensemble, nous allons oublier,
Que sur ce pont, nous avons rêvé.
M.H. (Michèle Hardenne)