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Entre femmes. 19 novembre, 2011
Dessins au fusain, femmes et enfants d’Afrique.
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Dessins au fusain, femmes et enfants d’Afrique.
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Quand l’enfant dort
Petit corps, tu te balances doucement,
Entre ces deux mondes si différents.
Repose-toi sur moi, mon enfant,
Dors, mon petit, et rêve longuement.
Mon dos se fait rond au soleil,
Chaque graine vaut de l’or,
Alors, je les plante pendant ton sommeil,
En faisant des vœux, pendant que tu dors.
M.H.
Au delà du Levant
La source est si loin,
Je compte mes pas,
Et dès le matin,
Je pars avec toi.
Mes pieds me font mal,
Le désert est cruel,
Je vois un chenal,
Je sais qu’il n’est pas réel.
Quand le soleil sera Levant,
Nous pourrons y goûter,
Mais en attendant,
Il nous faudra marcher.
M.H.
Un regard qui parle
Ses grands yeux se fixent sur le moment.
Ils sont celui d’un petit d’homme, un enfant,
Qui accroché au cœur de sa maman,
Se nourrit tout en me parlant.
Dans le silence et l’attendrissement,
Je l’écoute et je le comprends.
*
Je ressens ses craintes pour l’avenir,
Et ne peux lui répondre, que dans un soupir.
J’aimerai tant lui dire que tout sera merveilleux,
Qu’il grandira dans un monde où règne l’heureux,
Qu’il n’aura jamais faim, jamais froid,
Qu’il aura la santé, des amis et un toit.
*
J’aimerai tant lui dire toutes ces choses belles,
Pour que les pensées ne soient plus jamais rebelles.
Mais dans ce regard qui me parle et me questionne,
Je me tais, baisse les yeux, et m’abandonne
A rêver que tout peut arriver, si seulement,
Les hommes voulaient vivre en paix, tout simplement.
*
M.H.
Pour toi, aussi l’espoir
Petite fille du premier continent,
Tu dors sous une pluie d’étoiles,
Et, tu fais en les regardant,
Mille vœux en serrant ton voile.
Tout en écoutant le chant de l’Harmattan,
Tu serres dans le poing une rose,
Puis, tu fermes les yeux doucement,
Tandis que sur tes lèvres, un rayon de lune se pose.
M.H
A la claire Fontaine.
L’amour est une eau forte qui peut emporter les amants
Dans le miroir de la vie, leur reflet reste éternellement
Quand leur union est née du plus profond de leur sentiment
A la claire fontaine l’amour demeure vivant.
M.H.
Autoportrait.
Un internaute m’a fait remarquer qu’il était étonné que je ne présente pas d’autoportrait, voilà qui est fait et cette lacune est donc comblée.
Les gens qui me connaissent dans la réalité, ne feront peut-être pas le rapprochement.
Il est vrai que ma personnalité à plus d’attrait que mon physique, question de goût, me direz-vous !
D’autres internautes seront outrés du fait que je m’affiche à tout vent, sans aucune retenue et que je pousse mon égo à me dessiner.
Je ne leur donne pas tort, mais ils remarqueront que mon trait n’est pas aussi déshabillé que celui de mes autres dessins.
« Cachez cette épaule que je n’ose voir » me crieront-ils.
D’avance, je m’excuse auprès d’eux de porter des vêtements qui dévoilent cette partie de mon anatomie.
Ce blog est consacré à l’imaginaire, alors pour ceux qui s’attendaient à voir un dessin plus « artistique », je laisse travailler leur esprit.
M.H.
Là, où tout a commencé.
Quand les bruits se font écho,
Quand la lumière se fait ombre,
Quand la voix se fait silence,
quand la peau se fait armure,
quand le reflet se fait mat,
quand les mains se ferment,
alors, on voudrait retourner
là où tout a commencé.
M.H.
Les tournesols.
Fleur parmi les fleurs
Elle a des allures douceurs
Et tout comme elles
Se tourne vers le soleil.
La fille aux tournesols
N’a pas besoin d’une corolle
Elle se laisse butiner
Dans l’attente d’être aimée.
Elle fait des projets d’avenir
Et du présent boit son élixir.
Tout en offrant son corps à la vie
De ses espoirs et rêves elle se nourrit
Mais elle protège son calice
Et évitent les prémisses
Qui atteindraient son cœur
Fragile à la douleur.
Elle a peur de l’amour
De le vivre au grand jour
Elle l’imagine en rêve la nuit
Seule lovée dans son grand lit.
Mais l’amour est comme cette fleur
Il a besoin de chaleur
Et de se tourner vers le soleil
Pour en réfléchir ses merveilles
M.H.
Le champ d’orties
Un jour que je me promenais à la campagne, j’aperçus dans une prairie un magnifique cheval.
L’étalon avait fière allure ; sa crinière dans les tons de miel prenait les reflets du soleil, sa robe couleur chocolat mettait en valeur les formes musclées de sa croupe et de son flan.
Sur ses longues jambes l’animal s’approcha de la barrière où je me tenais. Il avait l’air d’un géant.
Je lui tendis la main, histoire de faire connaissance, il s’en approcha et son naseau humide et froid la toucha. Puis, il pencha sa grosse tête et me laissa la caresser.
Les cheveux, qu’il avait devant les yeux, étaient aussi doux que la soie, et au fur et à mesure de mes caresses, il étirait son cou aussi long qu’il le pouvait s’approchant suffisamment de moi pour que je lui donne un baiser.
Je saisissais son visage entre les mains, nos regards se croisaient et sans dire un mot, nous partagions nos émotions.
Chaque fois que je prenais cette petite route, sur le chemin de nulle part, mon ami me reconnaissait et près de la barrière il m’attendait.
Pendant des mois, nous nous rencontrions à l’abri du regard d’oiseaux indiscrets. Sans paroles nous discutions et nous nous comprenions, je lui parlais de ma vie, il me donnait des leçons et je le quittais en déposant sur ses naseaux un tendre baiser.
Et puis, un jour, alors que je m’approchais de lui, mon ami se mit à ruer, il semblait en colère et ne me laissait plus poser mes mains sur la barrière.
Mes visites étaient sans doute trop nombreuses, ou peut-être en avait-il d’autres, de nouveaux amis qui venaient le voir et ma compagnie ne l’intéressait plus.
La dernière fois, je l’ai quitté malheureuse.
Le beau cheval n’est plus dans la prairie, sans doute en a t-il trouvé une autre où l’herbe est plus verte et plus tendre.
La prairie où je vais encore me promener est devenue un champ d’orties, parfois j’y vois l’ombre de mon ami, il me manque…mais chacun poursuit sa vie.
M.H.
Tendres désirs.
Je voudrais juste que tu me prennes dans tes bras
Que je puisse me blottir contre ton corps
Me rapprocher davantage de ton coeur
Sentir ton souffle sur ma peau
Respirer ton odeur de menthe et de miel
Et en confiance, les yeux fermés m’en délecter.
Tout l’amour que j’ai pour toi
ne peut être imaginaire, il est trop fort
Tu es la source de mon bonheur
Pardonne-moi, oublions tous nos maux
En silence dans tes bras, je veux à nouveau être belle
Pour de tendres désirs, en cet instant, te combler.
M.H.
Les lettres de ton prénom.
J’ai plongé ma plume dans l’encrier de ta tendresse
Et lentement au rythme de tes caresses
J’ai tatoué ton prénom sur mon cœur
Chaque lettre finement tracée avec douceur.
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Sur une page du livre de mes pensées
J’ai essayé différents traits
Chacun en rapport avec mes sentiments
Le choix du graphisme est important.
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Mon cœur est fragile, encore un peu fissuré
Et je n’ai plus le droit de me tromper
Mais ma plume est légère
Elle est inspirée par mon imaginaire.
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Ainsi, c’est soufflé par l’amour
Que tes lettres comme du velours
Avec passion et sans douleur
Je les ai tatouées sur mon cœur.
M.H.
Je te rêve encore.
Tu me souffles des mots dans mes nuits
Qui, à mon réveil, me laissent en bouche un goût de miel
Derrière mes paupières closes tu brilles
Ton aura est comme un croissant de soleil
Je te rêve si fort
Que je porte ton odeur
Ton empreinte est dans mon corps
Et me procure un tel bonheur
Ma peau garde en mémoire
La trace de tes caresses
Mes yeux comme un miroir
Ont le reflet de ta tendresse
Le matin mes cheveux sont défaits
Mes membres bougent au ralenti
Et c’est le cœur léger
Que j’ouvre les yeux et que je te souris
Un peu fébrile, je m’étire doucement
Passe tendrement la main sur le côté du lit
En imaginant que tu y es, là, encore présent
Hélas, dès que le soleil s’est levé, tu es parti
Les draps sont marqués par des plis
Qui me laissent croire que tu t’y es allongé
Mais la place reste froide et je n’ai qu’une envie
Que passe bien vite cette journée
Comme les autres, elle sera belle
Si ce n’est que je n’aurai qu’un regret…
Celui d’attendre de trouver le sommeil
Pour te rencontrer et à nouveau t’aimer.
M.H.
Les mots jaunes,
ils sont d’or
tout comme le silence,
ils se disent avec les yeux
ils sont sincères et jamais ne blessent,
un regard ne peut mentir.
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Mes mots jaunes
sont des trésors
j’en ai plein la tête, en abondance
ils mettent mon coeur et mon esprit en feu
et j’ai pour toi tant de tendresse
que je ne peux plus les retenir.
*****
M.H.
Les vœux.
Joyeux Noël et Bonne année !
Huit syllabes, cinq mots qui sont parfois si difficiles à prononcer.
Ils sont écrits ou prononcés sans même être pensés, juste parce qu’ils sont déjà imprimés sur des cartes de vœux et qu’ils s’utilisent en cette période de festivité.
Noël, fête de la nativité pour les chrétiens ou fête pour marquer le solstice d’hiver pour d’autres, mais ils sont plus rares.
Peu importe les croyances, Noël restera le jour où les familles se regroupent autour d’un repas -souvent gargantuesque- et s’offrent des cadeaux.
Le 25 décembre date choisie pour finalement célébrer la paix et l’union des peuples.
Mais pour toi, qui es là dans ce lit blanc, Noël sera un jour de combat comme les autres, plus pénible sans aucun doute, tes forces seront mises à dures épreuves, mais tu te battras et je serais là, à tes côtés.
Nous ne parlerons pas de fête, mais de la météo, nous regarderons la télévision et les rediffusions des vieilles séries, nous critiquerons en riant les dernières lubies de stars, nous nous souviendrons des hivers précédents et de nos jeux d’enfants…
Et je m’en irais quand tu seras fatiguée, doucement, sur la pointe des pieds.
Noël n’est pas toujours joyeux mais l’année à venir, quant à elle, est une porte ouverte sur tous les espoirs, elle commence par un vœu, un souhait…
« Je te souhaite une bonne année et que tes vœux se réalisent ! »
Rouge,
couleur de la passion
de la force
et de la rage
de la flamme qui consume
du charbon qui s’embrase
de l’aveu que l’on cache
de la pudeur que l’on masque
du sang qui bout dans mes veines
teinte sensuelle
de lèvres qui embrassent
d’un regard fièvreux
rouge passionnément « Amour ».
M.H.
Sommeils orange.
Il me dit que je suis belle
Qu’avant dans sa vie il faisait nuit
Qu’il me voit comme un soleil
Et qu’il voudrait être mon ami
J’hésite à le faire entrer dans ma vie
Je l’ai rencontré par hasard
En fait, je ne sais rien de lui
Nous nous rencontrons le soir
Je lui parle de moi, de mes lubies
Lui m’écrit des poèmes, des histoires
En le lisant je lui souris
Même s’il ne peut me voir
Mon cœur est gai, il m’attendrit.
Dans mes sommeils orange
Il y est présent chaque nuit
Baignant dans une lumière étrange
Il envahit mon esprit
D’homme, il devient ange
Il ouvre ses bras et je m’y blottis
Et puis ses ailes blanches
Se lovent et m’offrent un abri.
Finalement notre relation est belle
Je vais l’accepter comme ami
Mais uniquement dans le virtuel
Pour qu’il continue à apaiser mes nuits.
M.H.
Mon ami l’oiseau.
Mon ami, petit rossignol chéri
Pourquoi es-tu parti ?
Aurais-je fait trop de bruit ?
Je suis triste le matin
de ne plus entendre ton chant serein
et c’est encore pire le soir
de ne pas te dire au revoir
L’hiver s‘est installé
Dans l’arbre où tu nichais
J’ai déposé des graines
Mais mes visites sont vaines
Tu es parti vers d’autres lieux
Un endroit sans doute plus merveilleux
Je ne peux pas te le reprocher
C’était notre destinée
Ta présence va me manquer
Mais je garde espoir, qui sait
Peut-être qu’au printemps
J’entendrais à nouveau ton chant.
M.H.
(dessin fusain et encre)
Les dessous « chic »
Je ne les porte que pour tes yeux
Matières satinées, dentelle délicate
Broderie raffinée bordée de guipure
Esprit glamour, subtilité et sensualité
Pour le bonheur de te plaire
Accessoires pour un moment de séduction.
Sans ces artifices je ne suis pas différente
Ferme les yeux et regarde-moi, vraiment
Ne fais pas que de m’imaginer
Respire-moi et ressens ma fragilité,
Ma féminité.
M.H.
Modèles vivants !
Ils bougent tout le temps…
Bernie a rêvé qu’un jour il serait dessiné
immortalisé sur un papier
son corps en habit originel, vu, par tous, tel qu’il est
en toute simplicité, sans aucune arrières pensées,
sans exhibition.
Voilà Bernie…comme promis!
j’espère que ton rêve est devenu réalité.