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Un brin pour ce 1er mai 1 mai, 2016
Un brin de muguet virtuel
pour un bonheur que je vous souhaite bien réel !
Un brin de muguet virtuel
pour un bonheur que je vous souhaite bien réel !
Nouvelle scène
Des branches qui se balancent au vent
M’invitant à suivre leur mouvement
Des feuilles qui tombent doucement
Au rythme que leur souffle le temps
Et moi, qui dès le réveil
Suis comme le jour, en attente du soleil.
Il viendra se poser sur les feuilles
Leur offrant des couleurs or en linceul
Et puis, il se teintera de miel
Laissant la place au gris dans le ciel
Et moi, qui souris devant cette Nature
Nouvelle scène, nouveau décor, nouvelle parure.
M.H. (Michèle Hardenne)
28/10/15
Une autre saison
Je te guettais derrière les carreaux
Avec l’espoir que tu passerais.
Je t’attendais avec ton blanc manteau
Les bras chargés comme l’an passé.
Je m’impatientais dans le matin gris
En me disant que tu ne tarderais plus,
Jour après jour, nuit après nuit,
Je sais maintenant que tu ne viendras plus.
Pourtant, je me suis imaginée
Assise devant dans la cheminée,
Me réchauffant les mains glacées
Et goûtant sur mes lèvres tes baisers.
Envahie d’une saine fatigue, bien au chaud
Je te regardais danser et tourbillonner dans vent,
Léger, tu te déposais en flocons scintillants
Mais, c’était en hiver et nous voici au printemps !
M.H.(Michèle Hardenne)
10/03/2014
Un air de printemps
Comme un oiseau ayant plusieurs heures de vol
Je me pose sur un fil électrique et j’attends
Que le monde prenne à son tour un instant
Ralentissant ainsi sa course folle.
Je regarde au sol un monde de fourmis
Elles ne se touchent pas et courent en tous sens
Elles n’ont sans doute qu’un seul but dans la vie
Assurer à l’espèce sa subsistance.
Les arbres commencent à se vêtir doucement
Les premières fleurs ouvrent leur cœur
L’herbe pousse et recouvre les champs
Février n’aura pas connu d’hiver.
Comme un oiseau, j’ai envie de chanter
Le soleil se lève plus tôt à présent
Et sa lumière me nourrit de belles pensées
Sur mon fil flotte un air de printemps.
M.H.(Michèle Hardenne)
25/02/2014
Les neiges d’antan
Mais où sont donc les neiges d’antan ?
Celles que l’on balayait devant son seuil
Emportant de la fin d’un automne ses dernières feuilles.
Mais où sont donc les neiges d’antan ?
Celles qui brillaient dans les yeux des enfants
Lançant des boules sur un bonhomme blanc.
Mais où sont donc les neiges d’antan ?
Celles qui tombaient en gros flocons
Blanchissant la nuit le toit de nos maisons.
Mais où sont donc les neiges d’antan ?
Celles qui nous rapprochaient de la cheminée
Laissant sur notre peau des ombres ambrées.
Où est passé ce ciel qui laissait glisser son manteau blanc
Le déposant en poudre d’argent sur une terre au repos
Apaisant son sommeil jusqu’au prochain printemps
Dans l’attente qu’elle se réveille au chant des oiseaux ?
Où est passé ce ciel et sa belle lumière
Et ce vent de février à nous gercer les lèvres ?
Que sont devenus ces beaux matins d’hiver
Ne les aurais-je vécus que cette nuit dans un rêve ?
M.H.(Michèle Hardenne)
13/02/2014
La fin d’un règne
Je regarde le sapin décoré de boules de verres, de guirlandes lumineuses, d’elfes en biscuit, de fées en porcelaine, d’anges en cristal, d’oiseaux en terre cuite, et il semble si fatigué, si terne.
Il a brillé toute une semaine, apportant à la pièce de belles lueurs, invitant à la douceur, à la sérénité du foyer.
Du fauteuil, où j’aime me reposer, je buvais des yeux les myriades d’étoiles qu’il projetait dans toute la pièce, avec l’envie pour chacune d’elle de leur confier un de mes vœux, de mes souhaits. Mais elles n’étaient qu’artificielles, elles ne pouvaient me prendre au sérieux !
L’arbre roi a fini de régner, il est temps de le débarrasser de ses décorations, de le libérer, de l’alléger, de l’emporter dans le fond du jardin, où il sera brûlé, où pour une dernière fois il brillera de belles flammes qui monteront jusqu’au ciel rejoindre les vraies étoiles, et je pourrai alors répéter mes vœux et mes souhaits, car cette fois, l’arbre les entendra et il pourra les emmener.
M.H.(Michèle Hardenne)
04/01/2014
Dans la nuit de Noël
En cette nuit particulière
Il est venu le temps de pardonner
En se tournant vers la lumière
Lui offrant nos voeux et nos souhaits
Soyons généreux de notre amour
Une nuit est si vite passée
Que demain soit un nouveau jour
Rempli de bonheur et de paix.
Joyeux Noël à toi l’ami,
Joyeux Noël à toi l’étranger
Joyeux Noël à toi la vie
Que cette nuit te soit dédiée.
M.H.(Michèle Hardenne)
24/12/2013
Dessine-moi un Noël
Noël, que représente-t-il encore?
Quand on demande aux enfants de préparer une carte pour Noël, ils dessinent le sapin garni de boules et de guirlandes, avec à son pied des tas de cadeaux, ou le père Noël avec son traîneau et ses rennes qui voyagent au-dessus des toits des maisons.
Pour certains, il s’agit avant tout d’une fête de famille, où l’on se réunit autour d’un repas gargantuesque en attendant minuit, pour ouvrir les cadeaux que les uns et les autres s’offrent.
Combien d’entre nous, réalisent encore une crèche en l’honneur d’une nativité, datant de plus de 2000 ans, et combien d’entre nous seront seuls pour passer cette nuit du 24 décembre ?
La nuit de Noël ne sera jamais une nuit comme les autres, et le lendemain elle se fera oublier, le monde continuera de tourner !
M.H (Michèle Hardenne)
22/12/2013
Un vieux banc en hiver
Le vieux banc de bois
Son verni est devenu mat et s’est écaillé
Ses pieds se laissent chausser de feuilles mouillées
Il attend de jour comme de nuit
Que quelqu’un lui tienne à nouveau compagnie.
Les statues de pierre semblent le regarder
Mais elles sont muettes et restent figées
Il y a bien les pigeons qui viennent le narguer
Mais dès la tombée du soir, il les voit s’en aller.
Il n’aime pas l’hiver, il n’aime pas la pluie
Il pleure de voir le ciel quand il se couvre de gris
Installé au milieu d’une allée d’un jardin
Un vieux banc solitaire a son bois chagrin.
M.H. (Michèle Hardenne)
19/12/2013
Une plume s’envole dans le vent, elle tourbillonne un certain temps, puis se pose sur une flaque d’eau. Son propriétaire s’en est allé vers des contrées plus ensoleillées.
Elle a perdu de sa superbe, sa blancheur est souillée, mais elle a dû en voir du pays et en a probablement de jolies histoires à raconter.
Je la ramasse du bout des doigts, elle tremble, je la secoue, lui souffle dessus et pour finir, je la lance en l’air.
La plume se sent à nouveau légère, elle danse et se laisse emporter par le vent d’automne.
Je la suis du regard et je souris, la plume m’a laissé un mot. Pour vous, il est peut-être invisible, mais dans ce ciel plombé d’octobre, je peux y lire : merci !
M.H. (Michèle Hardenne)
19/10/2013
21 Septembre.
Ça y est, l’été s’en est allé de l’autre côté de la terre, il avait rendez-vous sur le quai des saisons.
Les bras chargés de rayons de soleil, il nous en a offerts quelques-uns pour ne pas l’oublier.
« Faites-en bon usage, ne les gaspillez pas » avait-il crié, en saluant l’automne qui lui tendait une feuille rousse en guise de billet.
« Bon voyage l’été et à l’année prochaine », lui chantèrent les oiseaux venus le saluer.
Et moi, frissonnant dans mon pyjama bien trop grand et trop léger, derrière une vitre embuée par un café bouillant qui s’échappait de la tasse, je regardais l’automne s’amuser de voir partir l’été.
Première journée d’automne et finalement, elle semble bien commencer et puis ce 21 septembre est aussi la journée de la Paix !
M.H.(Michèle Hardenne)
http://www.21septembre.org/
21/09/2013
Premier frisson d’une saison
Le soleil fait grise mine,
Le ciel est d’humeur chagrine,
Sur le béton tombe la pluie,
Et sur le cœur des dernières fleurs, aussi.
Les oiseaux ont leur premier frisson,
Ils se tournent vers l’horizon,
Attirés par une plus chaude lumière
Qui brille davantage de l’autre côté de la terre.
En ce matin de septembre pluvieux,
L’été nous fait doucement ses adieux,
Et c’est à la venue de la brise
Qu’il nous fera une tendre bise,
Nous promettant de revenir bientôt
D’ici deux ou trois saisons !
M.H.(Michèle Hardenne)
14/09/2013
Fin de l’été
L’herbe est maintenant aride,
L’eau s’est faite trop timide.
Une brise légère souffle sur les dernières fleurs,
Emportant leur parfum et leurs jolies couleurs.
Les forêts ne sont plus aussi verdoyantes
Et, sous une chaleur encore accablante,
L’été s’en va, sur la pointe des pieds,
Comme une ballerine finissant son ballet.
Le rideau d’une saison se prépare à tomber
Et l’automne, en coulisse, travaille sa rentrée !
M.H. (Michèle Hardenne)
08/09/2013
La campagne
Belle et jolie campagne,
Laisse-moi me reposer sur ton cœur.
Ce matin, mes pensées sont paysannes
Et j’en appelle à ta douceur.
Couchée au milieu de tes champs,
Je suis comme une fleur du temps.
Arrosée par des larmes de printemps,
Je me berce au vent te caressant.
Posée sur ton ventre de terre moissonnée
Je respire tes derniers parfums de l’été
Et sous les rayons d’un soleil à peine levé,
Mon corps de pétales traîne à se réveiller.
Bientôt, tes couleurs ocre pâliront,
Et l’eau coulera dans tes sillons,
Tu t’offriras en hôte pour les corbeaux
Et ce sera alors à mon tour, de veiller sur ton repos.
M.H.(Michèle Hardenne)
31/08/2013
Les fruits de l’été
Je me délecte des fruits de l’été
En salade, en cocktail, en amour,
Goût salé, amer ou sucré
Je m’en régale chaque jour.
Je les préfère natures,
Sans ajout artificiel,
Colorés et bien mûrs
Par les chauds rayons du soleil.
Je les cueille du bout de mes passions,
Laissant le choix au hasard,
Et même, s’ils ne durent qu’une saison
Ces fruits prennent de l’été, ses espoirs.
M.H. (Michèle Hardenne)
18/08/2013
Jazzy mouche
Une mouche fait des claquettes
Sur le bord mon assiette,
Une Ginger sans Fred Astaire,
A la recherche de partenaires
Pour la formation d’un kwartet,
Sans la trompette de Bechet.
La demoiselle ouvre le bal,
Elle swingue devant des mâles
Qui hésitent à la faire danser
Préférant la regarder se trémousser.
C’est alors qu’un bourdon moins farouche,
Attiré par cet étrange mouche,
Vint se poser sur le rebord d’un verre
Improvisant une scène pour un concert
Il fut rejoint par deux autres compères,
Une cigale et un coléoptère.
Au jardin, des insectes font la fête à l’été
Et s’est en musique, que je finis mon dîner !
M.H. (Michèle Hardenne)
16/08/2013
Rouleaux d’été
Le temps de la moisson est arrivé
Et la campagne prend de jolies teintes dorées,
Les énormes ballots d’épis fraîchement coupés
Jonchent sur la terre en attente d’être ramassés.
Roulez au vent léger, fétus de paille
Et embaumez nos belles régions rurales,
L’été nous offre ses perles de céréales
Le temps de la moisson vient de se terminer.
M.H. (Michèle Hardenne)
11/08/2013
Le chant des oiseaux
Siffle joli rossignol
Et je t’offrirai des paroles.
Le coucou gris t’accompagnera
Donnant le rythme à une samba,
Nous moquant bien du gai pinson
Qui cherche encore sa chanson,
Et de la pie, qui en tenue de soirée,
Pousse ses cris de la journée.
Nous inviterons le moineau friquet
Pour composer la mélodie des couplets,
Et tous les autres oiseaux du jardin
Pour en chœur reprendre le refrain,
Excepté peut-être les corbeaux
Qui de toute façon, chantent faux !
M.H.(Michèle Hardenne)
07/07/2013
La saison des amours
La plus douce des saisons se termine et elle n’a pas tenu toutes ses promesses, comme celles de faire fleurir le muguet au premier mai ou d’accompagner de beaux levers de soleil de chants d’oiseaux.
Les parcs des villes sont verts et manquent encore de couleurs vives, de fleurs de roses ou de géraniums.
Mais tout arrive à qui sait attendre et la Nature n’a pas fini de nous surprendre.
Hier, je regardai une clôture recouverte d’un rosier sauvage, un de ceux que je n’avais plus taillés depuis de nombreuses années.
Sur les tiges épineuses s’accrochaient de timides boutons, et ce matin de jolis pétales, largement ouverts, se laissent butiner par quelques insectes.
Finalement les saisons ne sont pas une date sur un calendrier et elles finissent toujours par se suivre.
Même si le printemps ne dure que quelques jours, je viens de cueillir ce fameux brin de muguet et je vous l’offre, enfin, pour que cette saison soit encore celle de vos amours !
M.H.(Michèle Hardenne)
13/06/2013
Un sourire pour un éclat
Un éclat de soleil
Peut faire des merveilles
Il donne des envies d’ouvrir les bras
A la vie, au sourire, à la joie.
Un peu de bleu dans le ciel
Et plus rien n’est pareil
On sait que cela ne durera pas
Mais ce qui est bon à prendre, n’attend pas !
M.H (Michèle Hardenne)
02/06/2013