
L’oiseau de l’hiver
Seul sur une branche, bien fragile, tu guettes.
Le vent froid de l’hiver te soufflant une cantilène discrète,
Perché sur la plus haute, tu écoutes en silence
Ce doux chant racontant une belle romance.
Malgré la neige qui blanchit ton plumage,
Tu restes figé te distinguant du gris ramage.
Les branches nues et mêlées se balancent
Dans la plus grande de tes indifférences,
Pourtant, elle se rapproche la saison des amours,
Le vent te la souffle, le printemps est de retour,
Le jardin va retrouver tous ses enchantements,
Et bientôt sur le saule, il y aura d’autres chants.
Pendant toutes les nuits froides, tu m’as veillée,
Même sous une pluie glacée, tu es resté à m’écouter
Tu ne seras jamais un oiseau de paradis,
Mais pour moi, tu seras toujours un ami.
L’hiver s’en va doucement, alors si toi aussi tu pars,
Offre-moi une de tes plumes que j’écrive notre histoire.
M.H. (Michèle Hardenne)
24/02/2013.